L’isolation est évidemment un bon pas vers les économies d’énergie, mais pas seulement…
L’isolation de votre habitation, la gestion des ponts thermiques et l’étanchéité à l’air sont les facteurs déterminants dans la réduction de votre facture énergétique. La performance énergétique désigne l’état de fonctionnement d’un système pour lequel la consommation d’énergie est minimisée pour un service rendu identique (source Wikipedia). On parle alors d’optimisation des consommations d’énergie ou moindre intensité énergétique.
L’étanchéité à l’air
L’étanchéité à l’air peut améliorer de 15% la performance énergétique d’un bâtiment. Une attention particulière doit lui être accordée. Pourtant, selon le CSTC dans son article de janvier 2012, il n’existe à ce jour aucun document propre à notre pays qui préciserait comment la concevoir et la réaliser, notamment parce qu’il est impossible de la calculer au moment de la conception. On ne peut la mesurer qu’en fin de chantier, quand il est souvent trop tard pour l’améliorer…
C’est pourquoi il faut suivre scrupuleusement les recommandations de mise en œuvre qui permettent d’atteindre des performances excellentes.
La forte implication des maçons
Le personnel de COGEBAT a suivi des formations continues dans ces matières et est réceptif à ces évolutions, curieux de constater les effets bénéfiques de ces changements de méthodes de travail.
Cette volonté partagée d’améliorer les performances énergétiques de nos constructions nous stimule, rend notre esprit vif et critique. Très souvent, nous nous retrouvons ensemble à « croquer » un détail sur une feuille de papier et chercher la meilleure solution technique pour résoudre les défis que nous rencontrons.
Les ponts thermiques
Plus particulièrement, la gestion des ponts thermiques est un défi quotidien. Le pont thermique, zone qui présente une variation de résistance thermique, comme par exemple une interruption de la barrière isolante ou un changement de géométrie de l’enveloppe, est l’un des principaux responsables des déperditions thermiques d’un bâtiment même quand l’isolation de celui-ci est de plus en plus renforcée.
Des solutions durables
Au stade du gros oeuvre, l’étanchéité à l’air dans le cas de l’isolation d’une façade consiste à combler tous les raccords de panneaux d’isolation entre eux. On utilisera notamment de la mousse de polyuréthane en bombe liquide et bandes de raccord autocollantes à la jointure de chaque panneau d’isolation.
Cette efficacité de mise en oeuvre n’est possible, rappelons-le tel que décrit notre rubrique technique maçonnerie, que lorsque la pose de l’isolation de façade se réalise par l’extérieur de la maçonnerie de structure.
La gestion des ponts thermiques et la « continuité d’isolation » au stade du gros oeuvre est certainement l’un des plus grands défis de cet objectif de performance énergétique. Il va s’en dire qu’un chantier n’est pas l’autre et que les solutions sont souvent propres à chaque chantier. Il y a bien sûr des automatismes comme de placer un élément de coupure thermique entre le plancher de béton et la première rangée de blocs d’un mur; mais aussi tellement de cas particuliers qui, de par la nature du terrain, l’architecture du projet, la nature d’un tel matériau, la réalisation d’un détail bien précis, sont propices à des échanges d’idées, de solutions entre tous les acteurs du chantier. Il n’est pas rare qu’une solution liée à la performance énergétique ne soit pas satisfaisante pour l’ingénieur qui craint pour la stabilité, tout comme il est fréquent que l’étude de stabilité révèle des difficultés de mise en oeuvre de la continuité d’isolation qui interpelle alors l’architecte et le coordinateur PEB.
Un travail d’équipe: maçons, ingénieurs, architectes
Bref, c’est le travail de toute une équipe, pluri-disciplinaire qui conduit au succès d’un tel ouvrage. Chacun, dans sa compétence, apporte sa contribution, son expérience à la recherche de l’excellence et COGEBAT revendique cet esprit d’échange participatif et collaboratif avec les acteurs de la profession liés au domaine de la construction.
Plus encore, un tel objectif de performance énergétique va bien au-delà du stade du gros œuvre. La finition de l’ouvrage exige aussi beaucoup de travail pour garantir l’optimisation de l’isolation, de l’étanchéité à l’air. Par exemple, le travail d’enduisage des murs réalisé par le plafonneur contribue à près de 70% de l’étanchéité à l’air d’une maison.
Autre exemple: Le plaquiste, en fonction du soin qu’il apporte à la pose de l’isolation en toiture, des raccords étanches et liaisons entre le versant de toiture et la maçonnerie intérieure conditionne non seulement la performance de l’isolation qu’il a placée mais aussi le passage de l’air qui pourrait filtrer et donc conduire à une efficacité énergétique moindre.
De même si l’électricien ne place pas son coffret à fusibles dans un volume protégé, c’est-à-dire chauffé et étanche à l’air, peut sans le vouloir, véhiculer l’air du local non protégé où il a placé son coffret et réduire la performance énergétique du bâtiment.
L’importance du travail de coordination
La mission de coordination de l’Entreprise Générale revêt ainsi une importance particulière.
COGEBAT assume entièrement ce rôle et responsabilité, en témoigne ses années d’expérience et ses nombreuses réalisations en qualité d’Entrepreneur Général, avec une équipe de professionnels de tous les métiers: charpentiers, couvreurs, menuisiers, électriciens, plombiers, chauffagistes, plafonneurs, carreleurs, … Ces hommes de l’art accomplissent chaque jour le meilleur d’eux-mêmes et se rallient depuis des années de collaboration fructueuse à l’esprit d’entreprise de COGEBAT, à cette détermination d’offrir le meilleur de nous-mêmes, notre sérieux, nos compétences, notre expérience, notre réactivité au service de nos clients.
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